A  Thionville et dans l’ensemble de notre agglomération, ouvrons les fenêtres et mobilisons-nous pour changer d’ère.

Le diesel coûte cher… la planète en sait quelque chose, notre santé aussi ! Personne ne peut plus contester l’ampleur du réchauffement climatique, ces dérèglements dramatiques qui menacent territoires et populations. Difficile aussi d’ignorer ces incessantes alertes sanitaires sur ces produits ou substances qui perturbent et empoisonnent nos vies et notre environnement. Si longtemps les écologistes ont été pris pour des fous, il est rassurant de voir que nous sommes désormais de plus en plus nombreux à vouloir préserver notre planète, protéger notre environnement et notre santé, adopter d’autres pratiques et accompagner la transition écologique.

Tout le monde est écolo, c’est bien connu. Les uns et les autres l’affirment, se disant plus verts que nous, tout en faisant l’inverse ou en ne percevant pas l’urgence de planter des éoliennes plutôt que de brasser du vent.
Tout le monde veut sauver la planète mais personne ne veut descendre les poubelles.

Entre les discours d’intention et l’application de mesures vraiment écologiques, le naturel est vite chassé et les recettes usées reviennent au galop. Ainsi à Thionville, en ouvrant les rues piétonnes aux voitures, le maire ne montre pas le bon exemple. Des études montrent qu’une telle mesure ne sert à rien face à la désertification commerciale des cœurs de ville et qu’il serait plus pertinent de réfléchir à d’autres mobilités et à d’autres comportements.

En soutenant l’installation de l’usine Knauf à Illange, la majorité municipale fait aussi l’inverse de ce qui est bon pour la terre et notre santé. Comme il est rétrograde de vouloir une usine polluante quand notre territoire déjà si éprouvé aurait besoin de s’engager dans la reconversion verte de l’économie, source de création d’emplois, en développant par exemple d’ambitieux projets autour des énergies douces comme le font déjà nos voisins européens. En Allemagne – en Bavière ou en Hesse – tout comme en Belgique ou au Luxembourg, le projet écologiste progresse. Pas seulement dans les têtes mais aussi dans les faits et dans les urnes.

C’est pour redonner du souffle à ce besoin de transformation démocratique et écologique qu’en France, les écologistes – à travers les Assises de l’Ecologie politique – souhaitent travailler avec toutes celles et tous ceux qui rêvent de vivre mieux. La création d’un groupe écologiste et cette première tribune participent à cette volonté d’une nouvelle dynamique.

A  Thionville et dans l’ensemble de notre agglomération, ouvrons les fenêtres et mobilisons-nous pour changer d’ère.

guy harau & elisabeth Parachini, groupe écologiste

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