Concernant le projet de réforme territoriale

Europe Ecologie Les Verts en Lorraine souhaite que la réforme territoriale ne se fasse pas dans un climat d’agitation médiatique et estime qu’il aurait fallu, en préalable :

  • Définir et débattre des objectifs, des compétences et des moyens assignés et alloués à ces nouveaux territoires. C’est là le sujet central de la réforme.

  • Et parallèlement traiter les périmètres de redécoupage du territoire national.

  1. Les écologistes souhaitent une France et une Europe inscrites dans un fédéralisme différencié, où la région Alsace/Lorraine aurait des compétences et des pouvoirs renforcés pour l’aménagement durable de tous les territoires, la transition énergétique, l’animation économique, l’insertion dans l’emploi et la formation*.
  2. La fusion de l’Alsace et de la Lorraine n’aura de sens que si elle tend vers une démocratie rénovée pour les citoyens et équilibrée pour les territoires de ces 2 régions. Il s’agira de réaliser une véritable égalité des territoires. C’est une opportunité pour l’Alsace et pour la Lorraine d’entrer dans un espace de coopération transfrontalière de dimension européenne.
  3. EELV Lorraine demande avec force que cette réforme, simplifie le mille-feuille institutionnel, et supprime l’échelle desConseils départementaux au profit de compétencesrenforcées au niveau régional et intercommunal, sans quoi elle n’aurait de réformateur que l’affichage. Il est important de conserver une proximité d’action locale. Des intercommunalités démocratiquement élues auraient une possibilité d’intervention renforcée dans les domaines de l’aide sociale, l’enfance, les transports locaux…

La réforme territoriale annoncée par le Président de la République constitue une base de travail intéressante.

En effet, le regroupement des régions et la mutualisation des moyens sont aujourd’hui primordiales face aux enjeux nombreux que rencontrent nos territoires

Cette réforme ne pourra être une réussite que si elle associe pleinement les citoyens, si elle clarifie les compétences entre les futures régions et les intercommunalités, si elle ne néglige pas les préoccupations identitaires de nos concitoyens et si elle garantit les moyens nécessaires pour mener une politique ambitieuse et progressiste dans nos territoires.

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