Dans la nuit du dimanche 23 à lundi 24 mai à Hayange (Moselle), une femme de 22 ans a été tuée par son compagnon à coups de couteau en pleine rue. Stéphanie Di Vincenzo est la 43^ème victime de féminicide en France cette année. EELV Lorraine souhaite tout d’abord adresser aux proches de la victimes ses condoléances et dénonce ce meurtre ignoble.

Les violences de genre, perpétuées à l’encontre des femmes, n’ont pas lieu d’être. Alors que nous connaissons les moyens de réduire les féminicides, nous ne sommes pas à la hauteur des drames effroyables que subissent les femmes en France.

EELV Lorraine demande un vaste plan de lutte contre les violences sexistes. Il faut désormais aller bien plus vite qu’une simple prise de conscience et des émois éphémères. Les violences perpétrées à l’encontre des femmes sont structurelles et nécessitent d’aller plus vite : sur les ordonnances de protections, sur les bracelets de non-rapprochement, sur la formation des professionnel-le-s de terrain, sur l’augmentation des places d’hébergement d’urgence et sur la prise en charge des auteurs de violences.

Ici en Moselle et partout en France, il nous faut déployer des vastes plans de lutte contre les violences de genre avec des financements dédiés et qui impliquent tous les acteurs de proximité :  Préfecture, Département, Villes, associations lutte contre les violences sexistes, homophobes, et transphobes, avec des financements dédiés.

La loi doit enfin être systématiquement appliquée et nous demandons que le débat sur l’inscription du féminicide dans le code pénal soit renforcé. Cela permettrait une meilleure prise en compte par le droit de la spécificité des meurtres dont sont victimes les femmes.

EELV Lorraine