Ouigo Nancy-Paris : Le Sud-Lorraine, nouveau cul-de-sac ferroviaire ?

Mobilisation contre la fermeture de la ligne Ouïgo Nancy-Paris

Jeudi 30 septembre 2021 Place Simone Veil (Place de la Gare)

D’ici 2022, nous annonce la SNCF, les lignes OUIGO (TGV à bas prix) entre Nancy et Paris seront arrêtées.

En 2019, cette même SNCF avait décidé de mettre fin aux lignes directes Nancy-sud de la France.

Les voyageurs de Sud-Lorraine n’auront donc pas d’autre alternative qu’aller prendre leur train à TGV Lorraine (60 km AR) ou à Metz 115 km AR).
Une gare TGV Lorraine au milieu de nulle part entourée des champs agricoles, loin des principales agglomérations lorraines, l’abandon du projet de la gare intermodale de Vandières, l’arrêt des lignes directes vers le sud, et maintenant ça.

L’attractivité économique, les déplacements de très nombreux étudiants nancéiens, ainsi que les familles et les plus précaires seront les principaux affectés de cette décision absurde.

La SNCF est encore un service public ?

Un service public, par définition, c’est une activité d’intérêt général assuré sous la maîtrise de la puissance publique. Il est basé sur le principe de l’égalité entre citoyens.

Les usagers du Sud-Lorraine seraient-ils des citoyens moins égaux que les autres ?

Les régions, déjà mises à contribution largement pour le financement des lignes TGV (le Grand Est en tête) n’auraient-elles leur mot à dire ?

Au moment même où les scientifiques du GIEC nous annoncent la détérioration croissante du climat et l’accélération du réchauffement global et sachant que le train est le moyen de transport collective le moins polluant, le signal envoyé par la SNCF avec ce type de mesure est affligeant.

Y a-t-il encore un conducteur dans ce train fou du néolibéralisme qui s’attaque même aux services publics les plus essentiels ?

EELV appelle tous et toutes à participer à un rassemblement sur la

Place Simone Veil jeudi 30 septembre à 18 heures