Cinéma Kinepolis à Metz : communiqué

Le groupe messin d’Europe Ecologie les Verts déplore la décision du maire de Metz, entérinée par la majorité municipale, de fermer le cinéma Cameo Ariel et de confier au groupe Kinépolis la totalité de l’offre cinématographique à Metz et dans l’agglomération messine.

Alors que la culture, c’est d’abord la diversité, cette décision, prise sans aucune consultation de la population, signifie pour Metz la mort du cinéma indépendant au profit d’un monopole donné à une chaîne de multiplexes ; Kinépolis, aujourd’hui implanté à Saint Julien, demain à Waves, après demain au centre commercial Muse dans le quartier de l’amphithéâtre se voit aussi confier la gestion et la programmation du cinéma Palace.

Un monopole se traduit toujours par une restriction de l’offre et une augmentation des tarifs. C’est ce que les messins constateront rapidement.

Cette décision n’a été précédée d’aucune étude économique sérieuse ; le coût de rénovation des cinémas Ariel et Palace, propriété de la ville de Metz qui ne les pas entretenus depuis des années, n’a même pas été chiffré. Il est cependant très faible par rapport aux sommes énormes englouties pour le Palais des Congrès dont la construction plombe durablement les finances de la ville de Metz.

Le groupe messin, réunion du 29 janvier 2016

3 commentaires pour “Cinéma Kinepolis à Metz : communiqué”

  1. Bravo pour votre communiqué concernant la fin annoncée du Cinéma d’Art et d’essai et généraliste indépendant dans l’agglomération messine et au centre-ville de Metz.

    Le Ciné-collectif Metz >>> Ciné Art, Cinéma Union Ars-sur-Moselle,Fragment,Frac Lorraine, L’oeil à l’écran, La Compagnie Roland Furieux, Le Cercle Jean-Laurain, Les Yeux de l’Ouïe, L’AGICAM

  2. Bonjour,
    Vous avez voté le projet Kinepolis au conseil municipal.
    Et maintenant vous déplorez ce projet.
    Trop de courage tue le courage.
    A bon entendeur…

  3. Bonjour monsieur Peeters

    Vous vous trompez, j’ai voté contre ce projet lors du conseil municipal.
    Bien cordialement,

    Philippe CASIN

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